Visites Découvertes

Pour découvrir ou redécouvrir Lyon et son histoire au travers de ses quartiers

Le Vieux Lyon

La Croix-Rousse

La Presqu'île

Confluence

La cité internationale

Les Brotteaux

Monplaisir

Grange-Blanche

La Cité Tony Garnier

Départ : Place Saint-Jean
Durée de visite : 2h

Sous les pavés du Vieux Lyon

Etabli au pied de la colline de Fourvière sur une étroite bande qui longe la rive droite de la Saône, le Vieux Lyon s’étend sur trente-cinq hectares et est composé de trois paroisses distinctes : Saint-Paul au nord, Saint-Jean au centre et Saint-Georges au sud.

Le Vieux Lyon est le coeur de la ville jusqu’au 16e siècle, avant que celle-ci ne traverse la Saône pour se développer sur la Presqu’île.

La qualité et l’importance de l’habitat font de cet ensemble un des plus vastes, des plus homogènes et des mieux conservés du pays. Il est le premier secteur sauvegardé de France en 1964 et fait partie intégrante du site lyonnais classé patrimoine mondial par l’UNESCO en 1998.

Une visite découverte générale vous initie aux histoires et aux lieux marquants de cet ensemble architectural d’intérêt.

Les pentes de la Croix-Rousse

La Croix-Rousse est une colline qui domine la Presqu’île. Faubourg de Lyon annexé en 1852, elle se compose de pentes – aujourd’hui le 1er arrondissement – et d’un plateau – aujourd’hui le 4e arrondissement. Elle tire son nom d’une croix en pierre dorée de Couzon – carrière de pierre calcaire située au nord de Lyon – plantée en 1560 pour marquer l’entrée de la paroisse côté nord. Détruite par les protestants, elle est remplacée, mais la Révolution la met à bas.

Qualifiée de « colline qui travaille » par Jules Michelet, elle voit les ouvriers en soie s’y installer au 19e siècle, après la vente des clos religieux à la Révolution et acquiert cette identité de colline laborieuse.

Entre les places de la Croix-Rousse et des Terreaux, ce circuit vous mène sur les traces des acteurs de l’industrie de la soie à Lyon au 19e siècle.

Départ : Place de la Croix-Rousse
Durée de visite : 2h

Départ : Devant l'opéra
Durée de visite : 2h

Aller en Presqu'île

Langue de terre d’environ cinq kilomètres de long, la Presqu’île est le coeur historique de la ville, des pentes de la Croix-Rousse au confluent. Elle s’étire entre la Saône à l’ouest et le Rhône à l’est.

La Presqu’île correspond aux 1er et 2e arrondissements et regroupe les lieux de pouvoir locaux – hôtel de ville – ainsi que des équipements culturels – musée des Beaux-Arts, opéra, théâtre des Célestins – et commerciaux considérables qui en font le territoire privilégié de la « lyonnitude ». Le centre-ville demeure dans l’esprit des Lyonnais, la Presqu’île, à la fois une et multiple.

Je vous propose d’explorer ce territoire qui connut une période d’effervescence artistique au début du 20e siècle. Et quand les architectes donnent à la ville ses grands équipements, de nombreux artistes, peintres, sculpteurs, graveurs, ferronniers et mosaïstes sont associés à ces réalisations. Une balade à ciel ouvert entre architecture et Arts décoratifs.

Lyon-Confluence, "l'île Perrache"

Hors de ses deux collines, Lyon est une ville gagnée sur la confluence du Rhône et de la Saône. Jusqu’à la fin du 18e siècle, elle se fait à hauteur de l’abbaye d’Ainay. Mais, l’essor démographique, le développement économique et le manque d’espace intra-muros imposent de trouver de nouveaux terrains.

Antoine Michel Perrache présente un projet d’aménagement du sud de la Presqu’île impliquant, sur plus de deux kilomètres, de gigantesques opérations de remblaiement.

La confluence a donc beaucoup évolué avant d’être progressivement fixée, par des aménagements successifs, à l’emplacement que nous lui connaissons aujourd’hui.

Quasiment oubliée pendant un siècle et demi, la confluence est redécouverte au début du 21e siècle et un nouvel élan lui est offert au moyen d’un vaste projet urbain – de la place Nautique au Musée des Confluences. Mettant à profit la libération de cent cinquante hectares autrefois occupés par des activités industrielles, ce programme urbanistique d’une ampleur exceptionnelle intitulé « Lyon-Confluence », entend développer un nouveau quartier qui prolonge le centre ancien.

Le projet de Lyon-Confluence allie patrimoine industriel et architecture contemporaine innovante par ses formes, sa conception environnementale et son adaptation aux nouveaux modes de vie. Découvrez ce nouveau quartier de centre-ville, laboratoire et vitrine de la création contemporaine.

Départ : Esplanade F. Mitterrand
Durée de visite : 2h

Départ : Devant le MAC
Durée de visite : 2h

De la Foire de Lyon à la cité internationale

Les foires, qui ont permis l’essor économique de la ville aux 15e et 16e siècles, ont depuis longtemps disparu lorsque le maire de Lyon, Edouard Herriot, songe à renouer avec cette tradition en 1916, à ceci près que, l’implantation a lieu en bordure du parc de la Tête-d’Or. La ville possède là, sur le site du quai Achille Lignon, des terrains qu’elle met à la disposition du comité de la Foire. Mais au fil des années, l’endroit devient de plus en plus inapproprié, et en 1984, la Foire de Lyon quitte ce site pour rejoindre Eurexpo, dans l’est lyonnais.

C’est alors qu’est envisagée la construction d’un centre des congrès – la cité internationale – à son emplacement actuel. Elle est un concentré d’activités au milieu d’un écrin de verdure entre le fleuve et le parc de la Tête-d’Or : culture (Musée d’Art Contemporain), loisirs (UGC Ciné Cité, casino, amphithéâtre), tourisme (hôtels et restaurants), activités d’affaires (bureaux), et logements. Elle constitue l’un des nouveaux pôles d’expansion de la ville.

Les Brotteaux, entre Art Nouveau et Art Déco

Le grand évènement qui donne naissance aux Brotteaux, sur la rive gauche du Rhône, est l’oeuvre de l’architecte Morand, à la fin du 18e siècle, qui découle de la nécessité de trouver un territoire d’expansion pour la ville de Lyon. 

Cependant, c’est un quartier qui émerge, en matière d’urbanisme, au tout début du 20e siècle, à la suite du déclassement des fortifications. Les terrains libérés des servitudes militaires sont pour la Ville l’occasion de mener des opérations urbanistiques.

Ainsi, naissent les Brotteaux…

Laissez-vous guider à travers l’histoire passionnante de ce quartier, devenu vitrine de l’art nouveau et de l’art déco.

Départ : Parvis gare des Brotteaux
Durée de visite : 2h

Départ : Place Ambroise Courtois
Durée de visite : 2h

Monplaisir, le berceau des innovations

Monplaisir n’appartient pas au Lyon historique, il s’agit d’une partie de l’ancien faubourg de la Guillotière, en rive gauche du Rhône.

Jusqu’au début du 19e siècle, cet ensemble urbain, sis dans l’actuel 8e arrondissement, est un coin de campagne. C’est sous la houlette de Marie-Vital Henry, dit le baron des Tournelles, qu’un véritable quartier se dessine. Il sera un précurseur, auteur du premier projet de lotissement à Lyon, un demi-siècle après celui de Morand.

Mais, c’est le 20e siècle et l’essor de l’industrialisation qui donnent son visage au quartier. Ce lotissement de plaisance devient alors le fief des industriels, pendant près d’un siècle. Lumière, Lafont, Calor, Rasurel, Saurer, et bien d’autres encore, ont façonné ce quartier.

La visite s’articule autour de la place Ambroise Courtois et de l’avenue des Frères Lumière. Découvrez la richesse historique du « Village de Monplaisir ».

Grange-Blanche, un grand pôle santé

Grange-Blanche est un quartier de Lyon situé à cheval entre les 3e et 8e arrondissements. Il jouxte les territoires de Monplaisir et Montchat et correspond au grand pôle santé de Lyon.

Le domaine de la « Grange-Blanche » appartenait aux Templiers qui y hébergeaient et soignaient leurs chevaliers âgés. Sous l’impulsion du maire Edouard Herriot, le secteur devient le quartier des hôpitaux de Lyon au début du 20e siècle, avec notamment la construction du centre hospitalier pavillonnaire Grange-Blanche – aujourd’hui Edouard Herriot – par l’architecte Tony Garnier.

Ce pôle santé est complété par l’implantation de l’hôpital militaire Desgenettes, l’école d’infirmières Rockfeller, la faculté de médecine et de pharmacie, le centre anti-cancéreux Léon Bérard ou encore l’hôpital privé Natécia.

Départ : Place d'Arsonval
Durée de visite : 2h

Départ : Square Picod
Durée de visite : 2h

La Cité Tony Garnier, des habitations à bon marché aux murs peints

Au début du 20e siècle, Edouard Herriot, maire de Lyon, se lance dans un grand projet d’embellissement, d’agrandissement et d’aménagement de la ville. En effet, la capitale des Gaules manque alors de logements et ceux qui existent sont totalement insalubres.

Simultanément, dans les années 1920-1930, plusieurs cités dites HBM sortent de terre, dont le quartier des Etats-Unis. Ce projet d’Habitations à Bon Marché est confié à Tony Garnier.

L’urbaniste conçoit un quartier hygiéniste pour répondre aux besoins des individus. L’air et la lumière sont au coeur de ses réflexions. Des appartements « tout confort » sont proposés aux premiers locataires en 1933 : eau, électricité, gaz et même les toilettes !

Découvrez la pensée visionnaire d’un homme qui voulait « rendre la vie splendide » à l’occasion d’une déambulation par les cours traboulantes. Cette visite s’appuie sur une sélection des murs peints, réalisés sur les façades des immeubles de Tony Garnier.